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vendredi 30 juin 2017
jeudi 29 juin 2017
Au fond du coeur
"Notre amour c'est l'amour de la vie, le mépris de la mort. À même la lumière contredite, souffrante, une flamme perpétuelle. Dans tes yeux, un seul jour, sans croissance ni fin, un jour sur terre, plus clair en pleine terre que les roses mortelles dans les sources de midi.
Au fond de notre coeur, tes yeux dépassent tous les ciels, leur coeur de nuit. Flèches de joie, ils tuent le temps, ils tuent l'espoir et le regret, ils tuent l'absence.
La vie, seulement la vie, la forme humaine autour de tes yeux clairs."
Paul Éluard, Extrait de Donner à Voir
samedi 17 juin 2017
Jetez dans ses bras
« Bientôt, on célébrera le troisième centenaire de Montréal. À la ville, à votre ville, il vous faudra faire un royal cadeau. Mais Montréal, c’est Ville-Marie! C’est une femme, et je suis sûr que cela vous émeut déjà! Vous ne pouvez tout de même pas lui offrir un égout collecteur ou un poste de police […] Alors, pardieu! Mettez des fleurs à son corsage! Jetez dans ses bras toutes les roses et tous les lis des champs! »
Frère Marie-Victorin
vendredi 16 juin 2017
mercredi 14 juin 2017
Culture de l'invisble au coeur de la visibilité
"Il n'est pas une culture du regard qui ne soit une culture de l'invisible au coeur de la visibilité elle-même. L'image n'appartient à aucun règne, n'est la propriété de personne, ni ne saurait être assignée à résidence dans les territoires de la vérité et du mensonge."
Marie-José Mondzain, Extrait de Confiscation des mots, des images et du temps
jeudi 8 juin 2017
Le temple de Bêl
je te parle de la poussière
des mondes perdus
qui retombe sans fin
pénombre murmurante
étranges reflets du vide
quand on y plonge
c'est une crypte profonde
avec son histoire océanique
émouvante et marine
je te parle d'une mémoire
qui émerge aussi de la terre
estampe d'un sanctuaire
blanche verticalité
grâce infinie qui élève
chaque pilier ancien
en son socle de silence
présence des disparus
fossilisée dans nos os
miroir des siècles
résistante patine
entre nos faibles mains
ce drame de la pierre
n'est jamais achevé
des mondes perdus
qui retombe sans fin
pénombre murmurante
étranges reflets du vide
quand on y plonge
c'est une crypte profonde
avec son histoire océanique
émouvante et marine
je te parle d'une mémoire
qui émerge aussi de la terre
estampe d'un sanctuaire
blanche verticalité
grâce infinie qui élève
chaque pilier ancien
en son socle de silence
présence des disparus
fossilisée dans nos os
miroir des siècles
résistante patine
entre nos faibles mains
ce drame de la pierre
n'est jamais achevé
Marie-Josée Ayotte
mardi 6 juin 2017
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