Mes mots voyageurs ruissellent comme ceux d'une rivière. Comme le temps qui passe. Et la vie qui s'enfuit vers d'autres courants, d'autres libellules et d'autres improbables harmonies. Je ne sais pas s'ils rencontrent le soleil, le temps d'une éclaircie ou bien la pluie ou le vent ou ces éphémères qui hantent la surface de l'eau. Ou même s'ils vont vers la mer. J'aimerais bien, pourtant, qu'ils aillent vers la mer avec tous ces oiseaux aux ailes de géants qui peuplent encore mes rêves.
Emile Castillejos
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