« Je n'utilise pas les mots; je n'en ai jamais cherché aucun. Ce ne sont pas des outils. Devant le langage, les sensations sont de l'ordre du toucher: quelque chose parle, là, derrière l'oreille. On ressent la matérialité de tout. Les mots sont comme des cailloux, les fragments d'un minerai qu'il faut casser pour libérer leur respiration. Tout un livre peut provenir d'un seul mot brisé. Le mot est fermé, enveloppé, secret, enfoui: quelque chose doit appraître de dedans — de l'intérieur du mot et pas du tout de l'intérieur de l'écrivain. »
Valère Novarina, Extrait de Devant la parole
Une aventure vibre
RépondreEffacerau profond du galet.
Musique de fontaine
où s'abreuve un poème.
Paul Bergèse
Je ne connaissais pas, merci. :)
EffacerPaul Bergèse est un poète de cailloux et de galets que j'adore...
Effacer"Neige vent pluie soleil
torrent rivière et plage...
Combien de souvenirs
dans la vie d'un galet?
Mais son visage lisse est toujours impassible!..."
Je vais aller fouiller sur lui. Il ne faut jamais passer à côté de ce genre de poète. Bonne journée.
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