Ondes aux teintes givrées de sumac, les ligneuses frémissent en connivence, t’offrant les plaisirs de l’arrogement des verts profonds. Mouvement suave; identique à la pulsion de croquer le miel des mélèzes; ce saisissement de toutes couleurs, tu le portes toute l’année en ton sein.
De l’effeuillage caduc, que reste-t-il à regarder, sinon l’arbre et l’arbrisseau. Rarement silencieuse, toujours à saveur d’érable et de bouleau, cette danse de la mue porte l’histoire de l’abscission et de la chute des temps.
Fluidité sonore chez les marcescentes; comptant les brises et les vents de mai; gavant l’oreille, dans un chuintement de sagattes, avant la tombée des voiles et des nuées.
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