« La porte fermée aux hurlements, face au feu intérieur, la solitude vient, lisse et ronde comme un galet.
Le soleil entre.
La mer roule ses vagues sur le tapis. Un coquillage tombe du miroir et c'est une île heureuse qui apparaît avec son collier de corail bleu. Sur le rivage, l'ample démarche des femmes qui attendent le sel du jour. Le silence prend le large, large et profond silence. Le cœur tangue et bat la vague. La main gouverne, gouverne et repose. Tout repose. »
Roland Giguère, Extrait de La Main au feu
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