Ce matin je regardais le ciel. Des nuages dans tous les sens s'affolaient au dessus du soleil. J'ai pensé à ma caméra puis l'ai aussitôt oublié. Dans un espace de présence, j'ai pu saisir la plage de joie que l'observation de la nature des choses me procure. Une émotion vive, voir violente, volcanique. J'ai pensé. Il est possible que le faire qui survient souvent ensuite est pour endiguer cette liesse insoutenable. J'ai pensé à l'acte de créer. «Le faire beau» né d'une organisation enfantine afin de canaliser les soubresauts d'une nature instable. Une façon naturelle de régulariser les chambres magmatiques.
Très joli texte poétique comme je les aime, Mylène.
RépondreEffacerRavi de te revoir
Fidèle à l'écriture mon cher Bizak. Tes retours sur les mots me font plaisir. Belle journée homme du soleil.
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