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mardi 9 août 2016

Foyer d'origine

Tes larmes sur mes lèvres. La mer. Tu m'as parlé, il y a quelques temps déjà, du petit garçon qui pleure sur le trottoir, insatisfait. Hier, tes pluies sur ton désir d'écouter Ablaye Cissoko, me ramène à ton histoire. J'ai entendu cette colère d'enfant, le cri de la faim non perçu. Ai-je rêver? J'en serais surprise, car il y a eu cet amour jaillissant, ce désir berçant mes tréfonds, celui de te sevrer de toutes peines. Tes désirs rapatrient les femmes proscrites par manque de présence et de moyen. La mère est devenue l'amer, mais toi, tu fais exister LA mer, le lieu de toutes les naissances premières. Tu me ramènes à mon foyer d'origine.

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