Sous le manteau de pluie, du fusain plein les poches. Devant le pays carbonisé. En face d'une homogénéité diffusant la bonne densité de noir. J'observe. Le lac immobile. Les arbres immobiles. Les roches immobiles. Sur la surface encrée de mon cerveau, il y a cette image dansante de toi. Sans fla-fla. Nu. Ton sans fard. Tendre. Enfouir la mouvance de ton corps titane dans mes mystères carbones, afin de le dater à nouveau. Pourquoi pas. Et à nouveau, le lac immobile. Les arbres immobiles. Les roches immobiles.
Je préfère mille fois quand c'est toi qui écrit.
RépondreEffacerRond, cimes, abysses, ordonnées, la vie en cul-de-sac... immobilité générale, la nouvelle maladie..euh pandémie.
Je comprends quand c'est toi qui parle.
Ce qui est bien dans la lecture, c'est que l'on apprend à écrire mais ce qui est moins bien, quand on voit du trop beau, c'est qu'on se dit que si il y a eu pareil beauté dans un art, pourquoi ajouter des petits cailloux à l'édifice? Le doute c'est bon mais parfois ça rend silencieuse. Merci de me lire.
EffacerAh! J'ai retrouvé le chemin de ton blogue, hé hé! "L’être n’est jamais autant en mouvance que sur le dos", je trouvais ça bizarre en le lisant, mais complètement vrai au final. On oublie tellement de regarder le ciel! Je l'ai fait récemment à quelques reprises, plus ou moins forcé à l'immobilité par une blessure, et j'ai l'impression d'avoir redécouvert une partie de la vie depuis longtemps oubliée, ou du moins négligée... Une partie fondamentale. Bises.
RépondreEffacerHeureuse que le sentier soit de nouveau praticable. :) Oui, c'est exact. Tu m'as bien lu. L'homme s'oublie en ne regardant plus le ciel. Il perd de vue son insignifiance, ainsi que son immensité. Je t'invite à voir le ciel au Parc Frédéric-Back (section Nord-Est, dans la grande prairie) les couchers de soleil sont fous. Bises Carl, prends soin de toi.
EffacerJ'aime ce parc. Next time j'y regarderai plutôt le ciel... merci.
RépondreEffacerPlaisir. Bon ciel!
Effacer