Un vent rapace soulève la nuit, les restes de l'ouragan Beryl, se fracassent à ma fenêtre. Toute cette pluie silicate infiltrant la lourdeur estivale, une trêve, un moment d'attention vers le Grand Dehors et voilà, qu'au travers des trombes du cadavre tempétueux, j'aperçois les signaux fumerolles. Volutes. La profondeur du soir se fendille, d'une mélodie enfumée, longtemps oubliée. De ses trois cratères sommitaux, le Guagua Putina souffle enfin ses arabesques "subductives". Une certaine joie émerge.
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