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jeudi 20 juin 2019

Espoir fébrile

Bruissement des racines
aux lésions des pierres
le vent s'est arrêté
et nous avons pu entendre
la rumeur languissante des eaux
dans les maillles de la lumière
Et traduire seulement
le déroulement de la lumière
les terres ondulaient des mêmes changements ténus
seul s'écoulait
l'accoutumier transbordement
de nos peines journalières
dans l'espoir fébrile des paysages
Marie Uguay, Extrait de Signe et rumeur

2 commentaires:

  1. Musique silencieuse et pourtant présente de la nature

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    1. Marie Uguay a écrit sa poésie en étant très malade, je pense qu'elle voyageait ainsi. Du moins je ressens ses mots ainsi. Bel été Marie.

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