De l'océan, de l'onéreuse
De l'orient à l'occident
De l'Homère à l'Horace
De l'eau à ta bouche,
A ma bouche.
De l'eau, Autant de fois qu'il le faut
De l'opale à l'orifice
De l'opiniâtre à l'officine
De l'autel que l'automne
Que l'otarie dans l'homicide
Que l'Autriche dans l'offense.
De l'eau, Autant de fois qu'il le faut
De l'austère à l'oraison
De l'orange à l'aurore
De l'obus, de l'eau perdue
De l'ossement à l'orée
De l'odorat, de l'oasis
De l'eau, Autant de fois qu'il le faut
De l'opulence à l'eau morte
De l'opium, de l'audace
De l'eau trouble à l'autarcie.
De l'au-dessus, de l'au-dessous
De l'eau d'ici, de l'au-delà
De l'eau, Autant de fois qu'il le faut
Marcel Kanche, L'épaisseur du vide
Tous ces beaux mots, c'est l'histoire d'Ô… pardon : d'eau !!!
RépondreEffacerKanche écrit mieux et de loin que Pauline Réage quand même. J'ai toujours aimé l'idée car je ne sais si c'est une vérité, qu'elle a écrit ce livre pour se venger d'un amant qui lui avait affirmer qu'une femme ne savait pas écrire des histoires érotiques. Comme quoi la colère peut donner des belles offrandes parfois si on sait transmuter.
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