Une large bouffée de flammes
Sur la frise en bas des forêts
Le brouillard échappé des larmes
Sous une écharpe de rosée
L’odeur rugueuse des cigares
Le feu caché des feuilles mortes
Rayons cassés qui tissent ton sourire
Le visage effacé sous son voile de peur
Il va il vient il se retire
Un rayon de miel dans la cire
Une larme amère à ton cœur
Amour reviens dans le silence
Le poids de la main sur ton front
Et toujours la mort entêtée
La mort vorace
Pierre Reverdy, Extrait de Le Chant des morts
Que de mélancolie dans ce poème ! mais il parle vrai. Je ne connais pas ce poète, Pierre Reverdy.
RépondreEffacerBonne journée Mylène
Tu vas aimer. Il est puissant.
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