Dans les espaces au-delà du cercle polaire, le blanc et le silence, le minéral et le froid fabriquent une esthétique de la rareté, un temps dépouillé, sec et translucide. Sinon diamantaire. Pointes de durées, jeux avec les instants, magie des combinatoires austères. Une mélodie spécifique s'échappe du Pôle – du moins je veux l'imaginer, le croire –, elle avalise et rectifie le souci pythagoricien de la musique des sphères puis enseigne ce qui pourrait être une pièce construite et composée sur les principes hyperboréens. Le vaste, le sublime, l'excès; la géologie sèche et le climat glacé; les éléments rares et le temps constructeur d'espaces inouïes, Temps élémentaires, temps des éléments...
Michel Onfray, Esthétique du pôle Nord
La nature sait bien faire les choses!
RépondreEffacerLà où l'homme la défait.
Effacer