Tu le possèdes en esprit déjà ce mirage
Qui se prolonge sous toi dans l'extase du saut.
De tes deux bras grands ouverts et de ta face au soleil levée,
Tu l'étreins ce monde physique dans les replis de ton ombrage.
Ce n'est qu'un instant fabuleux de possession;
Puis tu piques de la tête au fond des abîmes glauques.
Tu sors de là tout ruisselant,
Comme un matin de rosée."
François Hertel, "Le Plongeur" (extrait), Mes Naufrages, 1951
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