un rien recoud la peine
l'absence ne meurt jamais
tu ne le dis à personne
tu ferais autrement
peut-être t'étendrais-tu
à côté du silence
entendre mieux ce qui s'en va
tu regardais les mains
l'espace infini du vertige
les voltiges des caresses
tu regardais ce qui ne se voit pas
toutes les paroles épuisées
le poème cette bouche ouverte
tu ne mesures ni ne pèses les volutes
ce qui reste continue de s'échapper
comme des mots sur une toile
qu'appellent d'autres mots
Jean-Marc Lefèbvre
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