Quand demeure
Quand l'ami l'étrange
Quand le corps vivace
Quand l'affable l'estimable
Toi vous peut-être moi
Quand demeure ici
Quand le vent
Quand l'ardent
L'aube le temps le chant
Attendent mais demeurent
Quand la frange est dépliée
Et que vient l'étonnement
Vers le passage
Quand un semeur de temps
Quand
Ce n'est pas là
Quand
Ce n'est pas dit
Quand demain à présent
Quand il faut le dire
Quand il faut dire ce qui fait vivre
Quand sinon on ne vit pas
Si et quand ne dites-vous
Quand demeure l'étrange
Quand demeure l'ami
Quand l'étrange est un recours
Ou un courage l'étranger
Quand demeure et passe
Quand est là quand va
Quand abrase l'écrasement
Quand halète sur l'empan
Grigne griffe glisse
Quand défend une brise
Comme étui de clarté
Quand s'éprend
Quand embrasse
Quand la main
Quand le vague
Nous irons vers l'éclat de langue
Vers l'éclatant mais le débris
L'éclatant le vaste ou l'infime
Le très vaste et le détail
Un luxe mais l'important
Nous n'avons plus le temps
Nous n'avons plus le temps
Je le cède à l'étrange
Quand une lumière attend
je la dessine
Michel Van Schendel, Extrait de Quand demeure
Aucun commentaire:
Publier un commentaire