« Il faudra donc entendre enfin ce que nous dit la Chine du paysage, l'entendre dans sa radicalité. Il faut l'entendre sans y soupçonner le moindre effet de «littérature» - de boursouflure ou d'amplification. Zong Bing l'annonce d'entrée (mais nous ne pouvions le lire qu'in fine) : le paysage nous met sur la voie de l'absolu, conduit à la Révélation. Car il y a parallélisme déclaré, à ses yeux, entre l'un et l'autre, le Sage et le Paysage : entre la voie de la sagesse (telle que l'enseigne le Bouddha) et la vocation du paysage (telle que l'exprime la peinture). Les deux sont établis en vis-à-vis... »
François Jullien, Vivre de paysage ou de L'impensé de la Raison
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