"Je me méfie de l'alternative entre le zéro et l'infini, entre la fixité de l'Être et l'infini de l'incorporel. Le zéro de l'intensité, c'est un risque d'abolition chaotique. Le mouvement chaosmique, qui consiste à faire un aller-et-retour permanent entre le chaos et la complexité, ne s'arrête pas forcément au degré zéro. Il rencontre des strates, des plis, que j'appelle des plis autopoïétiques. Si tu prends les peintres, c'est mon ami Gérard FROMANGER qui a l'habitude de dire, en prenant l'expression d'ailleurs d'autres peintres, le problème pour un peintre quand il est devant la toile blanche, c'est que la toile n'est pas blanche et qu'elle est habitée par une infinité de virtualités de représentations, et qu'il faut justement la rendre blanche, faire ce passage d'un vide, qui n'est pas chargé énergétiquement mais qui est chargé de formes, pour retrouver un point d'émergence créationniste. Donc le problème n'est pas de partir de zéro, mais de repartir au point où les ritournelles sont virulentes, actives, processuelles. Il ne s'agit pas d'effacer le tableau complètement."
J'ai lu un roman d'Arthur Koestler: le zéro et l'infini . Il est très interessant, et que j'ai relu.
RépondreEffacerhttp://www.yellobook.cm/admin/uploads/Le_Zero_Et_LInfini_-_Arthur_Koestler.pdf
Bisous
Merci Bizak... je vais zyeuter. :)
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