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samedi 10 janvier 2015

Les pleureuses

« Je n’étais pas à la manifestation spontanée du 7 janvier. Des gens ont chanté la Marseillaise. On parle de la mémoire de Charb, Tignous, Cabus, Honoré, Wolinski : ils auraient conchié ce genre d’attitude. Les gens s’expriment comme ils veulent mais il ne faut pas que la République ressemble à une pleureuse de la Corée du Nord. Ce serait dommage. » - Luz

7 commentaires:

  1. J'ai vu la France pleurer… c'est normal, elle a reçu un coup de pied au cul !
    Généralement, un bon coup de pied au cul te fait avancer plus vite !

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    1. Il est clair que de réaliser que ça peut se passer chez nous, change l'horizon mental.

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  2. ouai !!

    et aussi ...

    "les Inrocks - En novembre dernier, Charb avait lancé un appel à souscription pour sauver Charlie. Vous étiez bien seuls…

    Luz - On était tout seuls depuis un petit moment. Depuis la troisième affaire liée à Mahomet. Toutes ces histoires ont créé tellement de fantasmes sur la dangerosité de l’athéisme de Charlie, son islamophobie. On était juste de joyeux incroyants. Tous ceux qui sont morts étaient de joyeux incroyants. Et là, ils sont nulle part. Comme tout le monde.

    les Inrocks - Qu’est ce que tu penses du fait que Manuel Valls n’a pas convié Marine Le Pen au “rassemblement républicain” de demain ?

    Luz - Je m’en branle."

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    1. D'ailleurs se rassemblement républicain est merdique. En souhaitant que les gens se tiennent pour ne pas y aller.

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  3. J'ai pleuré, je me suis senti citoyen, j'ai été fier de mon pays et de ses valeurs, j'ai eu peur d'être manipulé, je ne me suis pas reconnu dans les discours politiciens ou religieux, ... je me suis senti Charlie ... mais aussi senti perdu dans mes convictions, définitions des frontières de la liberté, de l'irreverence, de l'agression, du respect, des moyens pour avoir la même base de jugement donc éducation, culture, débat, jugement, valeurs ... comme si la règle simple de la démocratie et liberté de parole n'avait pas la même définition suivant les circonstances, les populations, alors que nous nous sentons pourtant unis sur des valeurs fondamentales (ou esperons l'être).
    Je n'acheterai pas Charlie Hebdo demain, car je ne l'achetais plus, n'ayant pas ou plus l'envie ou le besoin de leurs dessins et commentaires. Pourtant j'ai été nourri de cette culture, de cette provocation potache, Cabu Reiser et autres Wolinski étaient notre dérision necessaire, c'étaient les potes du fond de la classe, ceux qui font les rigolos, souvent drôles, parfois pénibles et usants. C'était nos amis, de gentils emmerdeurs. Ils me manquent déjà.
    C'était un bon moment de se réunir pour eux, en citoyen, chacun et c'est bien le problème avec sa propre définition des valeurs républicaines, mais en tout cas avec la volonté de donner du sens à leur vie et non à leur disparition.
    J'espère que nous resterons Charlie, et serons à la fois provoquer et nous taire, simplement parce que nous sommes encore des enfants qui doivent apprendre à vivre ensemble et non cohabiter.
    La caricature c'est comme la chirurgie, si tu n'opères que ceux qui sont facile , tu fais perdre des chances à ceux qui sont limites, tu ne fais pas progresser la médecine. Par contre le chirurgien doit savoir dire je me suis trompé, je dois être moins agressif, il doit savoir expliquer.
    Ne pas expliquer, se refugier derrière la puissance de celui qui decide seul, c'est peut être une erreur ... tout du moins quand l'interlocuteur sait écouter et souhaite comprendre.
    Mais c'est bon en tout cas de sourire de tristesse.

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    1. Je ne sais si c'est bon, j'ai trop sourie de tristesse dans ma vie. Un peu lasse de la tristesse mais l'important, c'est de voir au delà des écrans de fumée. Voir. C'est un art qui se perd. Une pensée aux trois singes de la sagesse. Merci de ton passage Sorgue.

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